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Les travaux dans mon école

Tout comme une habitation, les bâtiments scolaires sont amenés à évoluer dans le temps.
Les adaptations peuvent relever de la nécessité de répondre à de nouvelles normes techniques (comme par exemple des garde-corps à rehausser), à une variation de la population scolaire (augmentation du nombre d’élèves nécessitant une extension des bâtiments), à un changement de la pédagogie envisagée (ouverture de nouvelles options), à des travaux d’amélioration du confort (en matière d’éclairage, de performance énergétique), à de la rénovation lourde ou à du simple entretien.

Ces travaux ont évidemment des impacts différents sur l’occupation du site.
C’est la Direction régionale qui, en concertation avec l’établissement, organise, planifie et gère les interventions sur les bâtiments et leurs abords.

Suivant le type de travaux, les procédures varient et les délais aussi.

  • S’il s’agit de travaux de contrôle ou d’entretien (ascenseur ou chaudière par exemple), ils sont planifiés à l’avance et la perturbation est minimale pour l’occupant. De même, dans le cadre de petits travaux de réparation ponctuelle, des procédures simplifiées permettent de répondre rapidement aux nécessités du moment.
  • S’il s’agit de travaux plus importants tels un renouvellement de châssis ou d’une toiture ou d’une extension de bâtiment, il est évident qu’il en va tout autrement. Ce type de travaux est proposé dans le cadre d’une programmation annuelle. Chaque année, une liste motivée des projets de travaux est soumise au Ministre.
     Lorsque les travaux proposés ont été approuvés (en fonction du budget disponible, des besoins et de la nécessité), l’étude du dossier débute en collaboration avec le coordinateur sécurité santé, et les cahiers des charges sont élaborés. Dans certains cas, il est nécessaire de recourir à des permis d’urbanisme, à des bureaux de stabilité ou autres. Le dossier une fois finalisé est publié afin de permettre aux entreprises de remettre prix. Les offres reçues sont ensuite analysées de manière à vérifier si elles répondent parfaitement à la législation des marchés publics. Ensuite, une proposition d’attribution est soumise à l’Inspection des finances. Dans certains cas, des justifications de prix sont demandées aux entreprises, et parfois même, faute de candidat valable, un dossier doit être abandonné et relancé. Cela allonge évidemment les délais, chaque phase étant cadrée dans un délai bien spécifique.
  • L’avancement d’un dossier est donc tributaire des différentes phases administratives qu’il doit parcourir mais aussi du moment idéal pour la réalisation des travaux. Les travaux importants ou délicats sont planifiés, dans la mesure du possible, pendant la période des congés scolaires. Ce n’est cependant pas toujours possible (ou alors certains travaux prendraient des années) et donc, parfois, les travaux ont lieu pendant la période de cours. Le but est alors de réduire au maximum les éventuelles nuisances tout en veillant à la sécurité optimale des occupants, ce point restant la priorité absolue lors des interventions.
  • Les chantiers peuvent aussi apporter leur lot de surprises. On démonte un faux plafond et, sous celui-ci, on constate des éléments pouvant contenir de l’amiante et non mentionné dans l’inventaire amiante : le chantier est alors arrêté le temps des analyses et, le cas échéant, un désamiantage par une société spécialisée doit être programmé avant de pouvoir poursuivre le chantier initial. Cela allonge inévitablement les délais initialement prévus pour le chantier. Il est en de même lorsqu’une entreprise tombe en faillite en cours de chantier… Heureusement ce n’est pas la majorité des cas.

Si la maitrise des délais n’est donc pas totale et qu’un chantier peut parfois sembler se prolonger, celui-ci est toujours mis en œuvre pour apporter une amélioration au bâtiment et un bien-être supplémentaire à ses occupants.